reconfinement activité sophrologue

Reconfinement et activité du sophrologue

DERNIERE INFO AU 08/11/2020 :

Une autorisation officielle du gouvernement vient probablement rendre les informations de cette page caduques. Lire notre dernier article : https://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/autorisation-gouvernementale-officielle/


INFO DERNIERE MINUTE LE 06/11/2020 : lire l’article

INFO DERNIERE MINUTE LE 03/11/2020 Ă  16h25 :
Un nouvel article sur l’activitĂ© du sophrologue a Ă©tĂ© publiĂ© et est accessible en cliquant ici

ARTICLE MIS A JOUR LE 02/11/2020 Ă  10h30 :
Suite Ă  l’allocution du PrĂ©sident de la RĂ©publique du mercredi 28 octobre 2020 et de la publication du DĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l’Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l’Ă©tat d’urgence sanitaire, nous tenons Ă  faire le point sur la possibilitĂ© de la poursuite de l’activitĂ© du sophrologue pendant le reconfinement.

L’article 28 dudit dĂ©cret dĂ©finit les activitĂ©s et Ă©tablissements recevant du public autorisĂ©s Ă  ouvrir leurs portes.

Malheureusement, l’activitĂ© du sophrologue n’est pas concernĂ©e par cette autorisation et doit donc demeurer fermĂ©e au public (voir dĂ©tail ci-après).
En effet, le sophrologue ne peut se prĂ©valoir d’une quelconque activitĂ© de santĂ©, juridiquement parlant.

En consĂ©quence, les dĂ©rogations pour raisons de santĂ© autorisant les dĂ©placements ne concernent pas l’activitĂ© des sophrologues et de ses clients.

Nous recommandons donc aux sophrologues de :
– reporter leurs rendez-vous et déplacements à une date ultérieure ;
– réaliser leurs consultations par video-conférence (voix et image type Skype, Zoom) lorsque cela est possible.

En revanche, nous ne recommandons pas les séances par audio-conférence (voix uniquement).

Pour l’heure, nous maintenons donc notre position, et nous espĂ©rons que toutes ces informations permettront Ă  chacun de fonder sa dĂ©cision de manière Ă©clairĂ©e sur la poursuite de son activitĂ©.
Bien Ă  vous,
Catherine Aliotta
Présidente
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Dans la cacophonie ambiante, il nous apparaĂ®t important d’apporter quelques prĂ©cisions afin que CHACUN prennent ses responsabilitĂ©s sur la poursuite de son activitĂ© :

1/ Les textes officiels ont une hiérarchie entre eux. Ainsi, une loi est supérieure à un décret, lui-même supérieur à un arrêté ministériel, lui-même supérieur à un arrêté préfectoral.
Ainsi, par exemple, pour qu’un arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral supplante un dĂ©cret d’application, il faut que le dĂ©cret lui donne explicitement ce droit.
Attention donc aux interprétations hâtives et vérifiez bien que le texte sur lequel vous fondez vos droits est légitime.

2/ Un texte lĂ©gal prĂ©cise des obligations et des interdictions, mais il a aussi une intention globale. C’est ce qu’on appelle « l’esprit de la loi ».
Dans le contexte actuel du confinement, « l’esprit de la loi » est d’empĂŞcher au maximum les interactions et les dĂ©placements.
Attention donc à ne pas interpréter un texte uniquement dans le sens qui pourrait servir votre intérêt.
3/ Les textes doivent être lus dans leur globalité et leur contexte.
Exemple : dans l’article 4 du dĂ©cret du 29 octobre 2020 : « sont autorisĂ©s les….dĂ©placements pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant ĂŞtre assurĂ©s Ă  distance et pour l’achat de mĂ©dicaments. » Le mot « consultation » est Ă  entendre au sens mĂ©dical et non juridique ou comptable, comme le mot « examens ».
Ensuite, il ne faut pas oublier la mention « … ne pouvant ĂŞtre assurĂ©s Ă  distance… ».
4/ « Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs », c’est-Ă -dire que chacun devra assumer ses responsabilitĂ© s’il a interprĂ©tĂ© un texte dans le mauvais sens, quand bien mĂŞme un site internet, un syndicat ou la Chambre l’aurait confortĂ© dans son interprĂ©tation ou donnĂ© une « autorisation ». Vous serez donc seuls face Ă  une rĂ©clamation ou une mise en cause juridique de votre dĂ©cision et vous devrez justifier du bien fondĂ© de votre dĂ©cision au regard des textes.
5/ Le code APE d’une entreprise est statistique, il ne confère pas de droit particulier. Les sophrologues qui ont un code APE 8490F (activitĂ© de santĂ© humaine non classĂ©e ailleurs) ne sont pas des professions de santĂ© ou des auxiliaires de santĂ©. Seuls les professions ayant un N° ADELI peuvent y prĂ©tendre (mĂ©decins, psychologue, ostĂ©opathes, etc.).
On peut le dĂ©plorer, mais lĂ©galement, la pratique de la sophrologie n’est pas mĂ©dicale. Elle est commerciale, puisque c’est une prestation de service et elle peut se dĂ©rouler Ă  distance (mĂ©thode non tactile).
:
6/ Les services à la personne (SAP), définis dans le code du travail (Art. L. 7232-1), désignent des activités de garde d’enfants, de tâches ménagères ou familiales ou encore d’assistance aux personnes âgées ou handicapées. Ils visent à répondre au besoin croissant des familles d’être épaulées dans leur vie quotidienne.
Les prestations du sophrologues n’entrent pas dans ce cadre.

 

Par Published On: vendredi 30 octobre 2020Catégories : DéfendreCommentaires fermés sur Reconfinement et activité du sophrologue

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